The Maze Runner : The Scorch Trials de Wes Ball (2015)

Avec la sortie du dernier volet de la saga en février dernier, je reviens sur le deuxième volet intitulé The Maze Runner : The Scorch Trials toujours réalisé par le même réalisateur Wes Ball. Et après les derniers évènements survenus à la fin du premier volet, on suit Thomas vers de nouveaux dangers, une nouvelle organisation qui les sauvent in extremis de The Wicked. Mais qui sont-ils réellement ? Sont-ils ce qu’ils prétendent ? Thomas va vite le découvrir tout comme le monde en dehors des murs que Wicked avait érigé. Un monde horrifique où désolation et virus ont décimé la planète. 

Après un premier volet plutôt surprenant, intéressant visuellement et intrigant, le deuxième volet ne déroge pas à la règle. Dans ce celui-ci, on apprend un peu plus sur le monde dans lequel les jeunes rescapés du labyrinthe devront affronter. Pour une saga ados/young adult, j’ai été encore une nouvelle fois surprise par la qualité, le rythme et le jeu des acteurs.

L’histoire suit de nouveau Thomas et ses congénères qui ont fui Wicked et le labyrinthe aidé par un groupe armé qui ne semble pas être ce qu’il prétende. Thomas doit donc retrouver la résistance nommé « Le Bras Droit ». Et dans cette folle aventure, Thomas et ses compagnons découvrent ce qu’il reste du monde extérieur, à savoir, la terre brûlée. Avec Wicked toujours à leur trousse, les rescapés doivent faire de courage dans ce monde où les fondus sont un danger constant.

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Dynamique dans la mise en scène, Wes Ball nous donne à voir un monde, des créatures et des espaces aussi différents qu’intéressant visuellement. On ne s’ennuie jamais puisque chaque action, scène apportent leur lot de surprises et le rythme ne retombent jamais. D’autant plus que dans ce deuxième volet, on aperçoit enfin le monde extérieur et une autre ambiance que le huit-clos que vivaient les personnages et qui étaient très original pour le coup. Même si on le retrouve moins, on a l’occasion tout de même de se sentir très claustrophobe avec quelques scènes très réussies et angoissantes.

En prenant la contrepartie de s’éloigner d’un huit-clos, le film nous offre d’autre pâturages à savourer, pour notre plus grand plaisir. On se déplace au gré des envies, des évènements, des péripéties des protagonistes tout en nous laissant le soin d’observer les lieux. Wes Ball magnifie tous les plans, les étendues notamment les étendues désertiques par exemples ou bien sur les villes/métropoles complètement en ruine et à l’abandon. Les plans post-apocalyptiques sont sublimes et visuellement superbes et surprenantes. L’univers reste toujours très bien travaillé et bien développé. La photographie, elle-même, sublime également la réalisation soignée de Wes Ball. On est très vite happé par les aventures et le rythme effréné. Et bien que les questions posées dans le premier volet ne trouve pas encore de réponse dans ce volet, on ne manquera pas de souligner les diverses références à l’univers SF, le développement, la représentation des zombies (non, des fondus, my bad!).

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Côté casting, Dylan O’Brien, toujours en tête d’affiche, se révèle une nouvelle fois convaincant, efficace dans son jeu. Malheureusement, les seconds rôles comme Newt, Minho sont relégués en arrière plan alors qu’ils mériteraient bien plus de visibilité et de développement, surtout la relation entre chaque personnage. Concernant, le rôle joué par Rosa Salazar, le personnage est ultra-cool. Elle met en valeur le côté féminin alors que celui de Kaya Scodelario reste toujours monotone et pourtant son rôle mériterait vraiment plus de teneur. Et pourtant elle n’est pas mauvaise dans sa prestation.

En bref, The Maze Runner : The Scorch Trials suit parfaitement le succès du premier et donne des éléments pour nous faire savourer pour le troisième. Avec un casting de jeunes acteurs, Wes Ball a su maintenir une qualité visuelle et une histoire alléchante durant tout le film. Donc, je ne peux que vous conseiller de le voir. 

 


2 réflexions sur “The Maze Runner : The Scorch Trials de Wes Ball (2015)

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